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CLERMONT-FERRAND INTERNATIONAL SHORT FILM FESTIVAL

CLERMONT-FERRAND INTERNATIONAL SHORT FILM FESTIVAL

mercredi 5 février 2014, par Elise Loiseau

OJCZE MASZ (La fête des pères) Kacper Lisowski Pologne 2013 33mins

Marcel est chanteur dans un groupe de punk. Un soir après un concert, il retrouve au bar une ancienne conquête, Basia. Ils passent la nuit ensemble, mais au réveil Basia fait un malaise et, à l’hôpital, Marcel se retrouve avec le fils de celle-ci sur les bras.
La rencontre d’un enfant qui réveille de vieilles blessures, le punk en colère contre tout qui se révèle être un petit garçon blessé, on a vu ce genre d’histoire cent fois à l’écran. Mais pour un premier film, c’est pas mal du tout, et là où le pitch annonce une histoire pour le moins caricaturale, Kacper Lisowski dirige ses acteurs avec talents, dote ses personnages d’une épaisseur bienvenue et parsème son film de quelques trouvailles de mise en scène intéressantes. Ojcze Masz plaira à ceux qui aiment que le cinéma leur raconte des histoires.

Marcel is a singer in a punk band. One evening, after a gig, he bumps into his old flame Basia. After spending the night together, Basia is seriously ill and they end up in hospital with Marcel having to look after her son.
This encounter opens old wounds and the angry punk reveals himself to have been a frightened child ; so far, so cliché. But in spite of this, Kacper Lisowski’s first film is surprisingly captivating, the characters are three-dimensional and there are some interesting cinematic twists and turns. The story is common but told beautifully.

Welkom Pablo Munoz Gomez Belgique 2013 18Mins

Jorge vit avec son père en Belgique. Son père est espagnol, ne parle ni français ni flamand, et n’en démord pas, est marié à sa poule Maria, qu’il décrit comme son épouse depuis quarante-cinq ans. Il voudrait bien que son fils lui foute la paix et le laisse poursuivre sa vie conjugale, mais Jorge a beau être compréhensif, il veut que Maria dorme dehors, dans un poulailler. Sauf qu’il lui faut obtenir pour ça un permis de construire, et que le maire n’est pas disposé à leur délivrer comme ça, outré par leur manque de volonté d’intégration : Jorge et son père ne parlent pas un mot de flamand.
Welkom est une comédie qui assume son parti pris comique. Son réalisateur va jusqu’au bout de son gag, sans tomber ni dans la lourdeur ni dans le pathos. Il s’amuse des aberrations administratives, de son personnel trop heureux de jouir de son petit pouvoir décisionnel, de la bonne volonté de ses deux héros. Faire rire n’est pas plus facile que de réaliser un drame, c’est peut-être même le contraire, et pourtant le genre comique est toujours moins pris au sérieux au cinéma. Pour cette raison, mention spéciale au court de Pablo Munoz, dont Welkom est le film de fin d’études, qui annonce de belles choses à venir.

Jorge lives with his father in Belgium. His father is Spanish and proud of it ; he speaks neither French nor Flemish. He is also married to Maria, his pet hen, which he describes as his wife for 45 years. Jorge tries to be understanding but wants Maria to sleep in a coop. But for this to happen, he needs the mayor to grant him permission to build one, which the latter refuses point blank, because of what he sees as Jorge and his father’s unwillingness to learn Flemish and integrate in the community.
Welcom is gently mocking and despite its farcical elements, is never heavy-handed. Kudos to Pablo Munoz for going for laughs in his -very promising- graduation film.

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